8 rue Abel, 75012 Paris
Face à un dégât des eaux dû à une canalisation bouchée, agissez immédiatement : coupez l’eau et l’électricité pour sécuriser les lieux, protégez vos biens et épongez l’eau. Identifiez la source de la fuite (canalisation privative, voisin ou partie commune) et faites appel à un professionnel pour réparer. Déclarez le sinistre à votre assurance dans les 5 jours ouvrés, en fournissant vos coordonnées, dégâts et factures. En cas de litige, le constat amiable et la convention IRSI simplifient l’indemnisation. L’assurance couvre les dommages, sauf négligence ou vétusté. Conservez preuves et objets endommagés jusqu’à l’accord de l’assureur.
Un dégât des eaux causé par une canalisation bouchée peut transformer votre quotidien en cauchemar en quelques minutes : parquets gondolés, murs lézardés, électroménager détruit, plafonds fissurés, mobilier abîmé. Découvrez les étapes urgentes pour sécuriser votre logement, identifier la source du problème et déclencher votre assurance, sans perdre de précieuses heures. En suivant ce guide, vous saurez agir immédiatement pour limiter les dégâts, mobiliser un plombier spécialisé et obtenir une indemnisation rapide – car chaque seconde compte face à une inondation domestique qui met votre logement en péril et bouleverse votre quotidien.
En cas de dégât des eaux, interrompez d’urgence l’eau et l’électricité. Recherchez le robinet d’arrêt général près du compteur ou les robinets locaux (sous évier, ballon d’eau chaude). Ces vannes se trouvent souvent derrière des trappes dans les pièces humides, parfois nécessitant un tournevis plat pour l’ouverture. Si la fuite provient d’un voisin, contactez-le immédiatement par téléphone ou en frappant à sa porte pour qu’il arrête son système hydraulique.
Le risque d’électrocution est mortel : coupez le courant au disjoncteur général. En cas d’impossibilité de localiser la vanne, n’hésitez pas à appeler les pompiers pour une intervention urgente.
Agissez rapidement. Utilisez serpillières, seaux et récipients pour contenir l’eau. Surélevez meubles, appareils électroniques et objets précieux avec des supports simples (briques, styromousse, caisses en plastique). Pour les textiles (tapis, coussins), placez-les verticalement contre un mur pour un séchage optimal.
Chaque minute compte : parquets et plâtres s’abîment irrémédiablement. Évitez de manipuler des objets électriques mouillés. Ouvrez les fenêtres si la sécurité le permet pour accélérer l’évaporation, mais évitez les ventilateurs si des appareils électriques sont mouillés.
Une documentation solide garantit un bon traitement de votre dossier. Prenez des photos et vidéos des lieux inondés, de la fuite si visible, des biens abîmés. Incluez un objet de référence (pièce de monnaie, règle) pour montrer l’échelle des dégâts. Conservez tous objets touchés et les éléments défectueux (robinets, joints).
Ces preuves permettront à l’expert d’assurance d’évaluer les dommages. Ne jetez rien avant l’accord de l’assureur. Ces éléments sont essentiels pour établir la responsabilité et le montant des réparations.
Appelez le 18 ou 112 uniquement en cas d’inondation majeure, fuite inaccessible ou risque pour la sécurité du bâtiment. Cet appel s’impose aussi si l’eau touche des installations électriques. Expliquez précisément la situation aux secours pour une intervention ciblée.
L’identification de la source de la fuite (canalisations internes, parties communes, logement voisin) est déterminante pour établir les responsabilités et les démarches à entreprendre. Une fuite dans les installations privatives (comme un tuyau d’évacuation bouché sous un évier) engage le propriétaire ou le locataire, tandis qu’une fuite dans les parties communes (colonne d’évacuation principale) nécessite l’intervention du syndic et de son assureur. En cas de doute, inspectez des zones critiques : taches d’humidité sur les murs ou plafonds, bruits d’eau, ou inondations localisées. Conservez des clichés des dégâts initiaux pour constituer un dossier probant en cas de litige. Par exemple, une infiltration provenant d’un voisin nécessite une alerte immédiate pour éviter une propagation vers d’autres logements.
Un plombier qualifié est indispensable pour arrêter la fuite en urgence. Grâce à des outils spécialisés (caméra d’inspection, détecteurs acoustiques), il localise et répare le problème en minimisant les dégâts collatéraux. Attention : la garantie dégât des eaux couvre les conséquences visibles (murs écaillés, sol déformé), mais pas la réparation de la cause si celle-ci résulte d’un défaut d’entretien (ex. canalisation bouchée par des résidus de savon). En cas d’urgence, priorisez un artisan certifié pour une intervention rapide et fiable, idéalement équipé de technologies modernes comme des caméras flexibles pour inspecter les canalisations complexes.
Quand la fuite est masquée (murs, plancher, isolations), des méthodes comme la caméra endoscopique haute résolution ou le gaz traceur inodore permettent de la localiser sans démolition inutile. La thermographie infrarouge est aussi utilisée pour détecter des écarts de température liés à l’humidité. En copropriété, la convention IRSI simplifie les démarches : l’assureur de l’occupant gère les locaux privatifs, tandis que l’assurance de l’immeuble intervient pour les parties communes. Par exemple, une fuite dans une canalisation traversant deux logements nécessite une coordination entre les deux assurances. En cas d’incertitude sur les modalités de remboursement, contactez votre assureur pour clarifier les étapes à suivre et éviter les mauvaises surprises.
Les documents (facture du plombier, devis détaillé, photos des dégâts avant réparation) sont des preuves incontournables pour la déclaration d’assurance. Ils justifient les frais engagés et accélèrent le traitement du dossier. En copropriété, le syndic ou le voisin concerné doit aussi fournir ses justificatifs pour une indemnisation coordonnée. Évitez de peindre ou remplacer un sol avant l’accord écrit de l’assureur : un expert pourrait exiger l’état initial pour évaluer l’ampleur des dommages, et une modification prématurée nuirait à votre dossier. Par exemple, une facture de 200 € pour une recherche de fuite doit être conservée pour être remboursée selon les termes de votre contrat.
L’article L. 113-2 du Code des assurances fixe un délai impératif de 5 jours ouvrés pour déclarer un sinistre. Un dépassement non justifié expose à une déchéance de garantie, entraînant un refus d’indemnisation. En 2022, 8 % des dossiers ont été rejetés en France pour non-respect de ce délai, selon l’Association française de l’assurance.
Attention, vous disposez d'un délai de 5 jours ouvrés à compter de la connaissance du sinistre pour effectuer votre déclaration. Passé ce délai, votre assureur peut refuser de vous indemniser.
Seuls des motifs légitimes (hospitalisation, absence prolongée) avec preuves sont acceptables. Un retard non justifié peut être interprété comme une négligence ayant aggravé les dommages. Par exemple, une infiltration non signalée pendant deux semaines peut rendre une expertise impossible si le mur s’effondre. En cas de litige, un juge peut annuler la déchéance si les clauses du contrat sont mal définies ou incompréhensibles.
Privilégiez la lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) pour garantir une preuve écrite. Une déclaration téléphonique est possible, mais notez toujours le numéro de ticket ou l’identité de l’interlocuteur. En copropriété, informez le syndic dès que la fuite provient d’éléments communs (canalisations d’immeuble) pour éviter des conflits de responsabilité.
Votre déclaration doit inclure :
Une déclaration incomplète retarde l’indemnisation. En cas de dégât touchant un voisin, fournir ses coordonnées permet d’engager la convention IRSI (règle simplifiée pour les sinistres sous 5 000 €).
Rédigé par toutes les parties impliquées (locataire, voisin, syndic), ce document non obligatoire accélère le traitement du dossier. Il précise les circonstances, les dommages et les responsabilités. Envoyez-le à votre assureur et au propriétaire si vous êtes locataire. En cas de litige sur la cause (ex : fuite dans un mur), il sert de preuve écrite pour départager les responsabilités.
Conservez toutes les factures d’intervention urgente (ex : dépannage plombier à 200 €). Ne commencez aucun travaux sans validation écrite de votre assureur. En cas de désaccord sur l’indemnisation, une contre-expertise (à vos frais) ou le recours au Médiateur de l’assurance sont des solutions possibles. Si le litige persiste, une action en justice reste ouverte dans les deux ans suivant le sinistre, en vertu de l’article L. 114-1 du Code des assurances.
En cas de dégât des eaux, c’est l’assurance du responsable qui prend en charge les dommages. La convention IRSI simplifie les démarches pour les sinistres inférieurs à 5 000 € HT en désignant un assureur gestionnaire unique. Ce dispositif accélère l’indemnisation, notamment en copropriété.
Origine de la fuite | Personne responsable | Qui doit agir ? |
---|---|---|
Canalisations privatives bouchées (après le piquage de la colonne générale) / Mauvais usage (lingettes, graisse) | Le locataire (ou le propriétaire occupant) | Le locataire doit faire déboucher la canalisation à ses frais. Son assurance couvre les dommages chez lui et chez les voisins. |
Vétusté ou vice de construction de la canalisation privative | Le propriétaire bailleur | Le propriétaire finance la réparation. Son assurance (PNO) ou celle du locataire couvre les dommages. |
Fuite sur une canalisation des parties communes (colonne générale d’évacuation) | Le syndic de copropriété | Le syndic mandate un pro pour la réparation. L’assurance de l’immeuble couvre les dégâts. |
Fuite provenant du logement d’un voisin | Le voisin (locataire ou propriétaire) | Le voisin répare la fuite et déclare le sinistre à son assurance, qui indemnisera les dégâts causés. |
Le locataire est responsable de l’entretien courant (débouchage, joints). Le propriétaire supporte les coûts liés à la vétusté ou aux grosses réparations. Un bouchon dû au tartre ancien relève du propriétaire, un engorgement par lingettes jetées par le locataire est à sa charge.
La loi Alur (2014) oblige le syndic à gérer les sinistres des parties communes via l’assurance collective. En cas de litige sur la vétusté, le propriétaire doit prouver la négligence du locataire. La loi Warsmann peut plafonner la facture d’eau en cas de fuite invisible, sous conditions d’attestation professionnelle dans le mois.
Lorsqu’un sinistre dépasse 1600 € HT, l’assureur mandate un expert indépendant pour évaluer les dommages. Cet expert inspecte les lieux, identifie les causes et rédige un rapport détaillé. Conservez tous les objets endommagés, même irrécupérables. Ces preuves physiques sont indispensables pour justifier l’étendue des dégâts. Jetez des biens sans validation pourrait être interprété comme une tentative d’occulter des éléments clés et nuire à votre dossier.
Ne jetez aucun objet endommagé, même s'il vous semble irrécupérable. Vous devez les conserver jusqu'à ce que l'expert les ait vus ou que l'assureur vous donne son accord.
Préparez un dossier complet : rassemblez les photos (avant/après), les factures des biens touchés, les devis de réparation, le constat amiable signé (si applicable) et les documents attestant de l’état initial (factures, garanties). Vérifiez si votre contrat inclut une garantie « honoraires d’expert » pour couvrir les frais de contre-expertise. Une organisation rigoureuse accélère l’instruction de votre dossier et évite les malentendus.
L’assurance utilise deux méthodes : la valeur d’usage (valeur à neuf diminuée de la vétusté) et la valeur à neuf (réservée aux contrats premium). Les murs, sols, meubles et appareils électriques sont couverts. Pour un bien de 5 ans, l’indemnisation peut être réduite à 70 % de sa valeur initiale, selon la politique d’assurance.
La garantie privation de jouissance intervient si le logement est inhabitable. Elle couvre les frais de relogement temporaire, généralement jusqu’à 10 % du capital d’assurance du logement. Les exclusions fréquentes incluent les réparations liées à la cause initiale (canalisations), les défauts d’entretien et les infiltrations répétitives non accidentelles. Lisez attentivement les clauses de votre contrat pour éviter les mauvaises surprises.
Si l’offre vous semble insuffisante, envoyez une lettre recommandée détaillant votre désaccord et joignez des pièces justificatives (photos, devis). Vous pouvez demander une contre-expertise avec un expert indépendant, à vos frais sauf si votre contrat inclut une garantie spécifique. Cette démarche renforce votre position en cas de contestation.
En cas d’échec, saisissez gratuitement le Médiateur de l’Assurance. Cette autorité indépendante propose une solution non contraignante, mais souvent acceptée. La médiation nécessite un règlement amiable préalable avec l’assureur et un dossier complet. Si la solution ne convient pas, la justice reste une option. Contactez des professionnels pour renforcer votre dossier par des devis contradictoires et des conseils techniques. Une expertise contradictoire bien documentée augmente vos chances d’obtenir une indemnisation juste.
Face à un dégât des eaux, agir rapidement et méthodiquement est essentiel : sécurisez les lieux, faites appel à un professionnel pour réparer la fuite, déclarez le sinistre dans les délais impartis et conservez toutes preuves. Comprendre les responsabilités et suivre les démarches administratives permettront une indemnisation efficace. Restez vigilant et anticipez les risques en entretenant régulièrement vos installations.
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La responsabilité des canalisations dépend de leur localisation et de la nature des problèmes. Le locataire est généralement responsable de l’entretien courant et des petits débouchages des canalisations dans les parties privatives, comme les lavabos ou les toilettes. En revanche, le propriétaire supporte les frais de réparation des dommages structurels, comme une fissure ou une cassure de la tuyauterie, ou liés à la vétusté du système. En copropriété, les canalisations des parties communes relèvent du syndic.
L’assurance habitation couvre généralement les dommages causés par une canalisation bouchée, comme les dégâts matériels aux murs, sols ou meubles, mais ne prend pas toujours en charge la réparation de la canalisation elle-même. Cela dépend des circonstances : si la bouchure résulte d’un usage anormal (ex. jet de lingettes), le coût du débouchage est à votre charge. En revanche, si la cause est une défaillance structurelle (ex. tuyau fissuré), l’assurance peut couvrir les frais, sous réserve des conditions de votre contrat.
Un dégât des eaux est défini comme un dommage matériel provoqué par la présence accidentelle ou soudaine d’eau. Cela inclut les fuites de canalisations, ruptures de tuyaux, débordements d’appareils sanitaires (baignoire, évier), infiltrations brutales de toiture ou gouttières lors de fortes pluies, ou encore fuites d’éléments de plomberie (robinets, joints). Les dommages liés à l’humidité chronique, à la condensation ou à un défaut d’entretien ne sont généralement pas couverts.
Plusieurs signes peuvent indiquer une canalisation abîmée : des écoulements lents dans les éviers ou les baignoires, des odeurs désagréables provenant des canalisations, des taches d’humidité sur les murs ou les sols, une baisse inexpliquée de la pression de l’eau, ou encore un bruit de ruissellement anormal. Si vous constatez des dommages visibles (ex. tuyau fissuré) ou des fuites sous un évier, agissez immédiatement. Pour les canalisations cachées, une baisse inattendue de la consommation d’eau ou l’apparition de champignons dans les pièces sèches peuvent également alerter.
La réparation des canalisations dépend de leur localisation et des responsabilités. Si la canalisation est dans un espace privatif et que la panne est due à un usage inapproprié (ex. accumulation de déchets), le locataire doit faire intervenir un professionnel à ses frais. Si le problème provient d’une défaillance structurelle (ex. tuyau fissuré par la vétusté), le propriétaire en est responsable. En copropriété, les parties communes (ex. colonnes d’évacuation) relèvent du syndic. En cas de litige, une expertise peut être menée pour déterminer les responsabilités.
La prise en charge par l’assurance d’une fuite d’eau après le compteur dépend du type de garantie souscrite et des circonstances. En général, l’assurance couvre les dommages matériels occasionnés par la fuite (ex. dégradation du sol ou des murs), mais pas toujours les frais de réparation de la canalisation elle-même, notamment si la fuite résulte d’un défaut d’entretien. Si la fuite est soudaine et accidentelle, et que votre contrat inclut la garantie dégât des eaux, une partie des frais pourrait être remboursée, sous réserve de justificatifs.
Les frais d’une canalisation bouchée sont à la charge de la personne responsable : le locataire pour les bouchons causés par un usage inapproprié (ex. jet de graisses) ou négligence, le propriétaire pour les problèmes liés à la vétusté ou un vice de construction, le voisin si la fuite provient de son logement, ou le syndic de copropriété si la canalisation est en partie commune. Notez que l’assurance du responsable peut couvrir une partie des dommages, mais pas toujours les frais de débouchage ou de réparation de la cause initiale, sauf si votre contrat prévoit une option spécifique.
Pour activer votre assurance après un dégât des eaux, plusieurs étapes sont nécessaires : premièrement, sécurisez le logement (coupez l’eau et l’électricité). Ensuite, faites réparer la fuite par un professionnel et conservez toutes les factures. Déclarez le sinistre à votre assureur dans les 5 jours ouvrés avec vos coordonnées, le numéro de contrat, une description détaillée du sinistre, et des photos des dégâts. Conservez tous les objets endommagés jusqu’à l’expertise. Un constat amiable, bien que non obligatoire, peut faciliter le règlement en cas de litige avec un voisin ou un syndic.
Pour identifier une canalisation cassée sous un bâtiment, plusieurs méthodes professionnelles peuvent être employées : la détection par caméra thermique pour repérer des différences de température, l’inspection vidéo pour visualiser l’intérieur des tuyaux, ou l’injection de gaz traceur pour localiser les fuites. Un plombier expert utilisera ces techniques sans avoir à casser les murs ou le sol. Si vous soupçonnez une fuite sous une dalle, faites appel à un professionnel rapidement pour éviter l’aggravation des dégâts et préparer un éventuel dossier d’assurance.